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Qu’est ce qu’un médium ?
Un médium est une personne qui est une sorte d’intermédiaire entre le monde dans lequel nous vivons et un autre monde, en général ce qu’on appelle l’au-delà, c’est-à-dire le monde des morts, ou un autre monde. Les médiums dont nous allons parler ici sont ceux qui, dès leur jeune âge, peuvent entrer en relation avec les défunts.
La médiumnité, un don
« Medium » est un mot latin qui signifie « milieu », c’est pour cela que les personnes médiums sont des intermédiaires puisqu’ils sont une interface entre les vivants et les morts en quelque sorte.
Les médiums ne sont pas limités à une seule catégorie de gens, mais on peut voir des personnes appartenant à des milieux sociaux variés : des professeurs, des commerciaux, des femmes au foyer, des garagistes, des artistes, des cadres, des chauffeurs, etc. Il n’y a pas de limitation non plus dans les groupes ethniques ou les ou les milieux culturels. Bref, ce sont des gens qu’on peut appeler tout à fait ordinaires, ou « normaux ». Ils ont les mêmes soucis, les mêmes joies, les mêmes espérances que tout le monde.
La seule différence entre le commun des mortels et les médiums, c’est qu’ils ont ou ils auraient un « don », celui de communiquer avec les personnes qui ne sont plus parmi nous parce qu’ils sont déjà morts. Aujourd’hui, nous allons parler d’un phénomène particulier, car parmi les médiums, il y a des enfants.
Les enfants médiums
On peut dire qu’il n’est pas étonnant qu’il existe des enfants médiums puisque être médium nécessite beaucoup de sensibilité pour pouvoir recevoir les « vibrations » venant des défunts. Les enfants arrivent à percevoir des choses que les adultes ne perçoivent plus parce qu’ils ont encore l’esprit ouvert et réceptif ; ils sont encore attentifs à des signes que les adultes, dont les soucis sont surtout matériels, ignorent ou laissent passer.
Il est à noter que les enfants médiums auraient ce « don » très tôt, dès l’âge de six ou sept ans, mais que cela est constaté après un événement marquant, comme lors du décès d’un proche, par exemple.
Les témoignages d’enfants médiums
On a rapporté qu’un petit garçon de six ans, Kevin, dont le grand frère Tom venait de mourir après avoir été heurté par une voiture un jour qu’il revenait de l’école à bicyclette, se mit du jour au lendemain à parler tout seul dans sa chambre, comme s’il conversait avec quelqu’un. Tom n’avait que neuf ans quand cet accident qui l’a tué survint.
Leur mère était plongée dans une sorte de dépression, ne mangeait plus, ne parlait plus, n’avait plus goût à rien. Elle restait prostrée pendant des journées entières, le regard dans le vague.
La femme qui s’occupait dans la maison du ménage, du linge, et de la cuisine, entendait souvent Kevin parler seul dans sa chambre, mais elle n’y prêtait pas attention au tout début, elle pensait que l’enfant essayait d’oublier l’absence de son frère en inventant un monde où il jouait encore avec Tom.
Mais plus tard, elle constata que Kevin semblait vraiment dialoguer avec quelqu’un qui lui répondait. Alors elle lui demanda à qui il parlait, et il lui répondit que Tom était là et qu’il lui demandait de dire à leur mère de ne pas être triste parce qu’il était très heureux, qu’il avait beaucoup d’amis et qu’il habitait dans une très belle maison, avec des anges très brillants et très beaux.
L’employée de maison alla raconter à la mère de Kevin ce qu’il lui a dit, mais la dame refusa de la croire. Celle-ci insista doucement, et après plusieurs jours, la mère de Kevin accepta de l’écouter. D’abord sceptique, elle dut se rendre à l’évidence : Kevin était vraiment en contact avec son frère décédé, car il lui chanta une berceuse qu’elle avait l’habitude de chanter à Tom lorsqu’il n’était encore qu’un bébé, que Kevin ne pouvait pas connaître puisqu’il n’était même pas né à l’époque.
On ne pouvait pas non plus penser que Tom avait enseigné la chanson à Kevin puisque lui-même l’avait déjà oubliée en grandissant. Or, ce qu’a vécu Kevin n’est qu’un exemple parmi une foule d’autres.
A Phoenix, aux États-Unis, deux jeunes filles jumelles prédirent les événements du 11 septembre 2001 deux ans auparavant.
D’autres enfants médiums ont dit que les esprits leur demandent d’avertir quelqu’un d’un danger, ou prodiguent des conseils à un proche parent pour un problème financier, etc. Donc, ces enfants recevraient leurs « informations » des morts, ou des esprits.
Comment démêler le vrai du faux ?
Bien entendu, les canulars existent aussi. Cependant, fermer délibérément les yeux devant la réalité de ces enfants médiums serait une grande erreur. Les sceptiques et les incrédules, ceux qui se prétendent rationalistes, qui ne croiraient qu’en ce qu’ils peuvent démontrer scientifiquement, ont des propos ironiques, voire désagréablement sarcastiques pour ces « choses » comme ils les appellent dédaigneusement.
Pourtant, il est indéniable que certains enfants possèdent réellement des pouvoirs qu’on pourrait qualifier de paranormaux, puisque comment expliquer autrement le fait qu’ils soient au courant d’événements qui se sont passés bien avant qu’ils naissent, ou de choses futures qu’ils ne peuvent matériellement pas connaître puisque rien ne laisse présager de ces choses ?
Comment même expliquer l’utilisation par ces enfants de termes qu’ils ne peuvent pas connaître, comme le jargon financier par exemple, si ces termes ne leur sont pas « soufflés » par des esprits familiers avec le milieu de la finance ?
Alors, il faut savoir faire la part des choses. Il y a certes des histoires montées de toutes pièces par des adultes qui cherchent à attirer l’attention, mais il y aussi ce qu’on appelle les véritables phénomènes paranormaux, qu’on le veuille ou non, et les enfants médiums font partie de ce paranormal. Au lieu de jeter le discrédit sur les récits de ces enfants ou de les taxer de mensonge ou d’affabulation, peut-être conviendrait-il de les écouter, car on y gagnerait beaucoup, et on pourrait éviter certaines erreurs dans les diagnostics de ces phénomènes mystérieux. En effet, trop souvent, ces enfants ce sentent isolés et impuissants face à un pouvoir que non seulement ils ne peuvent contrôler, mais qui échappe aussi à leur compréhension.