Le chiffre 7 : porte-bonheur, chiffre magique…
S’il est un chiffre qui éveille l’attention et qui intrigue les plus souvent, c’est bien le chiffre 7. En effet, dans plusieurs cultures et civilisations en diverses parties du monde, le 7 a toujours tenu une place caractéristique. On peut étudier ce chiffre dans beaucoup de domaines scientifiques, mais l’intérêt autour du chiffre est son côté historique et mythologique.
D’où vient le mot sept ? Le sept vient du mot latin septem, et on retrouve la racine de ce mot dans toutes les langues indo-européennes. En anglais, on dit « seven », en allemand, « sieben » en lithuanien « septyni », etc. Tous ces mots auraient une relation avec le mot hébreu « shabat » et le mot arabe « sebt » qui signifie septième jour.
Le 7, chiffre magique ?
Il faut reconnaître qu’on rencontre d’étranges histoires et d’étranges faits autour du chiffre 7 qui font que le 7 n’est pas considéré comme un chiffre ordinaire. Si d’autres attribuent les croyances autour du chiffre comme des superstitions, des coïncidences intrigantes peuvent parfois laisser perplexe.
Dans toutes les civilisations, il y a une étonnante similitude dans les croyances à propos du chiffre 7. Le 7 signifie « totalité », « plénitude », « entièreté » et quelquefois « perfection ».
Les nombreux exemples de références au Chiffre 7
Beaucoup d’exemples peuvent être mentionnés, mais on n’en citera que quelques uns:
Le Bushido japonais, qui est un code de vie tiré du bouddhisme, est composé de sept vertus : la droiture ou la rigueur, le courage, la grandeur ou noblesse d’âme, considérée aussi comme la compassion, ou la bienveillance, ou la générosité, le respect qui est une forme de politesse, la sincérité ou honnêteté, l’honneur et la loyauté.
Dans la croyance hindoue, notre corps a sept centres d’énergie ou plexus nerveux dont le nom est « chakra » en sanskrit, dont la signification est roue, symbolisant les sept villes sacrées de l’hindouisme, le sept étant le chiffre sacré.
- Le premier chakra est situé sur le sommet de la tête et il nous permet de comprendre immédiatement les choses essentielles.
- Le deuxième est placé au milieu du front, entre nos sourcils. Il nous donne de la clairvoyance, et nous fait sentir notre énergie intérieure.
- Le troisième, dans la gorge, nous donne la possibilité d’avoir une bonne communication.
- Le quatrième, placé au niveau du plexus solaire, est le chakra cardiaque et nous donne « la pêche », c’est-à-dire nous faisant nous sentir bien dans notre peau.
- Le cinquième chakra, juste au-dessous du précédent, nous permet de capter les énergies de la terre et du cosmos dans tout notre corps.
- Le sixième chakra, au-dessus de notre nombril, nous est nécessaire pour notre puissance d’action.
- Le septième chakra qui est situé au-dessus de nos organes sexuels, anus et coccyx, est le moteur de notre énergie vitale.
Dans la religion chrétienne, il est dit dans la Bible que Dieu a créé le monde en sept jours, c’est-à-dire qu’il a achevé la création en six jours et que le septième jour, il s’est reposé. En fait, on ne prend pas « se reposer » dans son sens littéral, mais il faut comprendre que le septième jour, tout était complet, parfait.
Il ne faut pas oublier que la semaine compte sept jours, hautement symbolique pour les judaïques et les chrétiens, vu que c’est la durée pendant laquelle Dieu a créé le monde.
La ménorah, le chandelier que l’on voit dans les synagogues et les églises et temples chrétiens a sept branches.
Nous avons également les sept merveilles du monde, et les sept arts.
Dans l’islam, le coran dit qu’il y a sept cieux, d’où l’expression « septième ciel ».
On dit même que Cléopâtre, la reine d’Egypte à la beauté époustouflante, était tellement intelligente qu’elle pouvait parler sept langues.
Dans l’histoire grecque, la ville de Thèbes avait sept portes.
Et la ville de Rome est entourée par sept collines, sur lesquelles sept tribus indépendantes étaient établies. Mais elles se sont « associées », si l’on peut dire, pour former la ville de Rome, d’après la légende. A noter que Rome n’est pas la seule ville bâtie sur sept collines, on voit aussi Pretoria, en Afrique du Sud, Bath en Angleterre, Istanbul en Turquie, etc.
Le nombre d’Athéna, déesse grecque de la sagesse, était 7, et par extension, le chiffre de la philosophie est aussi 7.
Dans les contes et légendes, le 7 représente aussi quelque chose de spécial, de magique. Par exemple, dans « La belle au bois dormant », Charles Perrault dit que fées qui étaient penchées sur le berceau de la belle en tant que marraines, étaient au nombre de sept.
Le « Petit Poucet » avait sept ans et il avait sept frères.
Dans « Blanche-Neige » il y avait sept nains.
Dans « Les contes des mille et une nuits », Sinbad le marin raconte qu’il s’est enrichi grâce aux sept voyages fantastiques qu’il a entrepris.
Sur la statue de la Liberté à New York, on dénombre sept bras qui représentent les sept océans.
Cependant, on ne doit pas penser que le 7 ne représente que des choses positives.
On parle aussi des sept péchés capitaux dans le catholicisme. Pourquoi capitaux ? Parce que c’est d’eux que proviennent tous les autres péchés, et ils pourraient même être qualifiés de vices. Alors, que sont-ils ? La paresse, l’orgueil, la luxure, la gloutonnerie, l’avarice, la colère, l’envie, et seraient tous inspirés par des démons spécifiques. Par exemple, on dit que l’orgueil vient de Lucifer. Ces sept péchés capitaux sont « totalement » méprisables.
La Bible mentionne également dans le livre de l’apocalypse les sept coupes tenues par les anges, contenant les sept dernières plaies, qui montrent la colère de Dieu. On voit aussi les lettres adressées aux sept églises d’Asie, qui peuvent être des avertissements, des encouragements, mais aussi des promesses à ceux qui seront fidèles à leur foi.
Dans la mythologie grecque, le monstre de l’Hydre de Lerne a sept têtes.
Pour conclure, l’homme a une connaissance, empirique ou non du chiffre 7, intuitive ou non. On sait que 7, même si on ne croit pas en la numérologie, a quelque chose d’unique, et cela depuis la nuit des temps. Libre aux incrédules de ne pas y croire, mais trop de choses étonnantes sont reliées à ce chiffres pour qu’on mérite de s’y attarder.